Alors étudiant en physique et passionné par l'ingénierie spatiale, Michael Amouyal a souhaité participer à l’appel à projet proposé par l’Agence spatiale européenne (ESA). Grâce à des contacts qu’il a eu grâce à l’Ariane, l’amicale des étudiants de la faculté de physique et d’ingénierie, une équipe de 10 participants a pu être constituée, et supervisée par des enseignants de cette même faculté. Le groupe, nommé “AlsaceSat”, a pour projet le suivant : concevoir un satellite capable de détecter et suivre les débris spatiaux, souvent trop petits pour être repérés par les technologies actuelles. Les débris spatiaux sont un problème croissant pour les missions en orbite et sont devenus une préoccupation majeure pour les agences spatiales.
Pour Michaël, ce sujet d’enjeux communs n’est pas encore traité avec l’intérêt qu’il mérite, et représente des risques majeurs. Grâce à ce projet, il souhaite participer à une forme de sensibilisation.
L’équipe a été sélectionnée pour participer à une semaine de formation intensive du 10 au 15 novembre organisée par l’Esa aux Pays-Bas. Cette formation appelée Design Booster Training Week, leur a permis d’approfondir leurs compétences en ingénierie spatiale en abordant des aspects essentiels tels que la conception avancée, les tests techniques et les simulations en conditions réelles. A propos de son avenir professionnel, Michaël hésite aujourd’hui entre la recherche en physique, ou bien continuer dans la recherche spatiale. Pour le moment, il souhaite surtout faire perdurer le projet lancé par AlsaceSat, en accordant notamment un accès au projet pour les nouveaux étudiants de sa licence.
La licence nous permet d’aborder tout un tas de matières scientifiques, toutes utiles pour un projet tel que celui sur la détection des débris spatiaux.