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Lutte contre les violences faites aux femmes

C'est en souvenir du 25 novembre 1960, où trois femmes dominicaines, les sœurs Mirabal, furent assassinées sur les ordres du chef de l'état dominicain, que, le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et proposé que cette journée soit consacrée à des activités destinées à sensibiliser l'opinion publique sur la question de la violence à l'égard des femmes. La résolution 54/134 a finalement été adoptée le 17 décembre 1999.

Les violences à l’égard des femmes et la violence domestique, reconnues comme une violation du droit humain et comme une discrimination, sont encadrées par la Convention d’Istanbul

Aujourd’hui encore, cette journée est mise en avant à travers le monde afin de rappeler que "Les femmes et les filles sont souvent exposées à des formes graves de violence : violence domestique, harcèlement sexuel, viol, mariage forcé, les mutilations génitales… lesquelles constituent une violation grave des droits humains et un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes". (Extrait de la Convention d’Istanbul).

Pourquoi encore mettre l’accent sur le 25 novembre en 2023 ?

En France, 1 femme sur 3 subit des violences sexistes et sexuelles au cours de sa carrière professionnelle (source : selon un sondage Ifop réalisé en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès)

Les viols, plus que d’être l’affaire de sordides histoires de rues sombres le soir, se déroulent majoritairement au sein du foyer conjugal. En effet, la moitié des viols connus de la justice sont des viols conjugaux.

En France, sur les 125 personnes décédées dans le cadre conjugal, 102 étaient des femmes en 2020.

Les enfants sont des victimes collatérales de ces violences. 1 enfant sur 5 est victime de maltraitance.

Comment se définissent les violences sexistes et le harcèlement sexuel ?

29 novembre : l'Unistra s’engage pour #nerienlaisserpasser

Dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (résolution adoptée par l’Unesco en 1993), l’Université de Strasbourg invite toute la communauté universitaire à participer à plusieurs temps forts le 29 novembre au Palais universitaire.

Cet événement est organisé par la Mission égalité, parité, diversité en collaboration avec plusieurs associations partenaires.

Objectif ? Informer, sensibiliser, mobiliser autour des solutions concrètes apportées aux victimes et témoins.

Au programme :

Ateliers animés par SOS France Victimes 67

Palais universitaire | 12h45-14h

En simultané, entrée libre

  • Atelier 1 : "Les principales infractions de violences faites aux femmes"
  • Atelier 2 : "Le consentement"
  • Atelier 3 : "Le droit à disposer de son corps"
  • Atelier 4 : "Apprendre à réagir en tant que victime ou témoin : la méthode 5D"
  • Atelier 5 : "Repérer les signaux d’alerte"

Forum des associations

Palais universitaire | 13h à 15h

Entrée libre

En présence de : l’Association des étudiants en sciences historiques (AESH), Ithaque, NousToutesUnistra,  SOS France Victimes 67 et la Mission Egalité, parité, diversité.

Cours d'initiation au self-défense

Palais universitaire | 12h30-14h30

Sans inscription

Théâtre-forum

Palais universitaire | 17h30-19h45

Entrée libre

Par la Compagnie Synergies

Sarah, étudiante, diffuse une vidéo sur les réseaux sociaux qui traite du sexisme à l’université, du harcèlement de rue, du sexisme ordinaire entre étudiant.e.s, du sexisme banalisé. Comment en parler et changer les comportements de son entourage ? Lors d’un exposé en binôme, Sarah est confrontée à une délégitimation, puis à une confiscation de sa parole publique. Une association étudiante organise une soirée sur le thème James Bond… Sarah questionne le visuel de cet événement… puis vient le moment de la fête. Des photos sont diffusées, Sarah devient la cible d’un cyber-harcèlement sexiste qui aboutit à une agression sexuelle. Comment son entourage réagit-il ?

Expositions

du 27 novembre au 1er décembre

  • « Crocodiles » | Institut Le Bel et Patio
    Thomas Mathieu illustre des témoignages de femmes liés aux problématiques comme le harcèlement de rue, le sexisme ordinaire et les violences sexistes et sexuelles dans les espaces publics et privés. 
  • « Mots et maux de femmes » | Aula du Palais universitaire
    Placée sous le haut patronage du Chef de l’État, cette exposition vise à dénoncer les violences faites aux femmes. Elle présente la thématique de l’emprise et les phases du cycle de la violence
  • « Petit tour d'Europe » | Aula du Palais universitaire
    Expositions de kakémonos des universités partenaires de la Ligue européenne des universités de recherche - LERU. Chaque kakémono représente le visuel de campagne de lutte contre les VSSH de ces établissements, à l'instar du visuel de l’Université de Strasbourg « Sortez du silence ».

Des tables thématiques sont exposées dans les bibliothèques universitaires.

À lire

Pour aller plus loin

Les contacts

Site web du gouvernement

Un dispositif mis en place par le Gouvernement et le Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, via un site web dédié.

Par téléphone

  • Le 3919. Les femmes victimes de violences ou les témoins peuvent contacter le 39 19 24/24h et 7/7j. Ce numéro est gratuit depuis un poste fixe. Il est invisible sur les factures. Par SMS, le 114.
  • Le « 116 006 » ( 08 842 846 37) - 7 jour/7, de 9h à 19 h. Ce numéro est non surtaxé.

Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter ce numéro.

Au sein de l’Université de Strasbourg

Vous pouvez contacter la Cellule VSSH, cellule d’écoute et d’accompagnement des victimes ou témoins d’agissements sexistes, sexuels ou homophobes, à l’adresse : violences-sexistes@unistra.fr

Des spécialistes de l’aide aux victimes, tenues au secret professionnel (médecins, psychologues, assistantes sociales…) vous aideront à mettre des mots sur ce qui vous arrive. Elles répondront dans les 48h et vous proposeront un rendez-vous dans les 5 jours ouvrés.

Vous avez également la possibilité de contacter l’Association SOS Aide aux habitants – France Victimes 67 en appelant le 03 88 79 79 30, en mentionnant le code « université ».
L’association est agréée par le Ministère de la justice et conventionnée avec l’Unistra. Des psychologues et des juristes vous reçoivent au sein d’une antenne de l’association se trouvant aux abords du campus Esplanade. 

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