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Littérature comparée S1 (option)
- Cours (CM) 24h
- Cours intégrés (CI) -
- Travaux dirigés (TD) -
- Travaux pratiques (TP) -
- Travail étudiant (TE) -
Langue de l'enseignement : Français
Description du contenu de l'enseignement
LT36GM51 – Littérature comparée Année universitaire 2023-2024, Le cours a lieu le mercredi de 16h à 18h.
M. DUCREY
Ces romans qui se passent en une seule journée
– Henry Céard, Une belle journée (1881), Folio Classique.
– Stefan Zweig, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme (1925), Folio.
– Alexandre Soljenitsyne, Une journée d’Ivan Denissovitch (1962), Pavillon Poche.
On sait que les règles de la tragédie classique française veulent une action en une seule journée. Le roman échappe à cette loi, et permet, traditionnellement, un récit dont l’action est de plus longue durée, parfois de plusieurs années. Or on constate dès le XIXe siècle que certains romanciers s’efforcent de restreindre leur récit à un seul jour. Pourquoi ? Comment ? Et leur œuvre perd-elle en romanesque ? À partir de trois exemples (mais plusieurs autres seront proposés pour des exposés libres, de Virginia Woolf à Butor), nous nous interrogerons sur ce choix paradoxal du roman d’une seule journée.
M. DUCREY
Ces romans qui se passent en une seule journée
– Henry Céard, Une belle journée (1881), Folio Classique.
– Stefan Zweig, Vingt-Quatre heures de la vie d’une femme (1925), Folio.
– Alexandre Soljenitsyne, Une journée d’Ivan Denissovitch (1962), Pavillon Poche.
On sait que les règles de la tragédie classique française veulent une action en une seule journée. Le roman échappe à cette loi, et permet, traditionnellement, un récit dont l’action est de plus longue durée, parfois de plusieurs années. Or on constate dès le XIXe siècle que certains romanciers s’efforcent de restreindre leur récit à un seul jour. Pourquoi ? Comment ? Et leur œuvre perd-elle en romanesque ? À partir de trois exemples (mais plusieurs autres seront proposés pour des exposés libres, de Virginia Woolf à Butor), nous nous interrogerons sur ce choix paradoxal du roman d’une seule journée.