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Covid-19 : secteurs privés et publics unis dans une longue chaîne de solidarité pour la production de solution hydro-alcoolique

Date de publication : 07/04/20

Thèmes[Presse] Étudiants [Presse] Formation 

Depuis le 23 mars, des équipes de pharmaciens de la Pharmacie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants de la faculté de pharmacie de Strasbourg s’emploient à produire chaque semaine dans les salles blanches de l’usine-école EASE des milliers de litres de solution hydro-alcoolique (SHA), indispensable aux unités de soin et de secours.

Quelque 4 000 litres de SHA ont d’ores et déjà été fabriqués, avec un rendement qui peut aujourd’hui culminer jusqu’à 660 litres /jour : ce sont à terme 36 000 litres de solution qui doivent voir le jour. La production est ensuite très vite répartie entre les services du CHU de Strasbourg et de l’institut de cancérologie ICANS, prioritaires, avant d’atteindre d’autres structures comme les EHPAD, le SAMU, le CROUS, la gendarmerie ou encore certains commerces de bouches.

Cet approvisionnement n’aurait pu avoir lieu sans la mise en place, dès l’alerte au Covid-19, d’une longue chaîne de solidarité réunissant secteurs publics et privés.

En complément de cette production, des entreprises généreuses et solidaires telles que Tereos et Cosmeurope ont transformé leur activité usuelle pour approvisionner gratuitement les agences régionales de santé Cet engagement responsable a permis de lutter contre la pénurie qui s’annonçait et d’assurer une distribution à la demande, pour les professionnels de santé du sanitaire et du médico-social.

Dès le début de l’épidémie, réseaux sociaux et contacts personnels aidant, les appels aux dons se sont multipliés, relayés, amplifiés ou initiés par l’Eurométropole de Strasbourg, la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’Université de Strasbourg (Unistra).

Les efforts se sont d’abord concentrés sur la recherche de matières premières : alcool, éthanol absolu, glycérine, peroxyde d’hydrogène, eau purifiée, de même que sur du matériel (masques, gants, blouses, lunettes et surblouses, flacons, cuves en inox et autres articles de conditionnement) tout aussi nécessaire à la fabrication…

Et les offres sont bientôt arrivées : 30 000 litres d’alcool proposés par la distillerie Meyer, située dans le Bas-Rhin, d’importants « coups de pouce » pour en financer l’achat comme y ont consenti l’agence régionale de santé (ARS) mais aussi les entrepreneurs Pamela Oussadon, présidente de la Financière VALIM, et Jeff Benarrosch, président de Kelly-Outa. Laboratoires (CNRS, INSERM, laboratoires de l’Unistra, IGBMC, laboratoire d’hygiène et de toxicologie des HUS, laboratoire privé Exopharm), sociétés pharmaceutiques, cosmétiques ou agroalimentaires (Lilly France, Alliance Healthcare Répartition, Sistra, Coiffance, Carola, Celtic, Heureux Bébés, restaurants et traiteurs) ont eux aussi prêté leur concours en fournitures diverses.

Avec l’aval de l’ARS, la fabrication de la solution « miracle » a été confiée à EASE, plateforme industrielle de l’Unistra dont les salles blanches à atmosphère contrôlée sont particulièrement adaptées à cette mission sensible : un environnement, unique en Europe, qui contribue au respect des bonnes pratiques de préparation hospitalières (BPP) et à la qualité des produits finis.

Autour d’EASE, ce sont tous les acteurs de l’écosystème de recherche et de formation pharmaceutique de l’Unistra, des HUS et de l’IUT de Chimie qui se sont mobilisés, avec comme traits d’union, les étudiants de 5ème année de la Faculté de Pharmacie. Dans des conditions normales, ils seraient en stages à l’hôpital. Ici, ils travaillent pour l’hôpital, se relayant chaque jour en équipe « du matin » ou « de l’après-midi ».

Outre la production de SHA, EASE a contribué aux dons d’équipements de protection individuelle et a centralisé les dons des acteurs universitaires : 7 palettes de 32.000 gants, 15.000 combinaisons et blouses jetables, 2.000 lunettes de protection, 25.000 masques, six palettes de bouteilles d’eau Carola à destination des unités de soins et du SAMU.

Se laver les mains avec une SHA est un geste barrière indispensable pour se protéger du Covid19 dans un environnement infecté.  Ne pas avoir de rupture grâce à cette générosité, c’est protéger les soignants et les patients.

Contacts presse

Eurométropole de Strasbourg : Véronique PETITPREZ

Université de Strasbourg : Christine GUILLOT

EASE : Constance PERROT

Préfecture Grand-Est : Aurélie CONTRECIVILE

CHU Strasbourg : Clémentine COLIN

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