Les sciences au cœur des études

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Date de publication : 07/10/19

ThèmesFormation Université 

Avec une maquette totalement repensée en 2018, le master Sciences et société : histoire philosophie, sociologie, médiation des sciences, place les sciences à la croisée des grandes questions sociétales de l’époque.


Le master Sciences et société a été créé en 1993, à l’Université Louis-Pasteur, dans la foulée de la création du Groupe d’études et de recherche sur la science de l’Université Louis-Pasteur (GERSULP). Son objectif était d’étudier la science sous toutes ses facettes en associant les perspectives de plusieurs sciences humaines et sociales. Après vingt-cinq ans de bons et loyaux services, le master a été repensé en 2018.

Quel objectif ?

Le master Sciences et société : histoire, philosophie, sociologie, médiation des sciences est désormais porté par la Faculté des sciences historiques. Différentes composantes et institutions y participent : facultés de médecine, de philosophie, des sciences économiques et de gestion, des sciences sociales, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPé), Jardin des sciences, Maison pour la science en Alsace. L’étude du phénomène scientifique dans sa globalité, ainsi que toutes les formes d’interaction entre science et société sont au cœur de l’enseignement.

« Ce qui est central pour nous, ce ne sont pas les objets des sciences particulières, mais la réflexivité sur les sciences : leur nature, leurs limites, leurs liens avec la société, précise Stéphanie Dupouy, une des deux responsables pédagogiques du master. La science occupe une place centrale aujourd’hui, et pourtant, elle n’a jamais été aussi difficile à définir, elle suscite des controverses, et son pouvoir est contesté ou instrumentalisé… Ce contexte appelle à une prise de recul. » « Par exemple, dans nos cours, nous abordons les savoirs et expertises scientifiques liés aux catastrophes industrielles et écologiques, à la pollution ou au changement climatique, raconte Marianna Scarfone, également responsable pédagogique du master. Nous étudions comment les sciences doivent répondre à l'émergence de contre-expertises citoyennes ou à la remise en cause de la légitimité des experts. »

Quels enseignements ?

Le master repose sur trois enseignements fondamentaux et d’égale importance : histoire des sciences, philosophie des sciences et Sciences technologies et société (STS). Cela représente la moitié du volume des enseignements. L’autre moitié est constituée d’enseignements plus spécialisés ou transversaux. Par exemple, l’éthique de la recherche, qui traite notamment des valeurs de la recherche scientifique, du plagiat, ou encore des essais pharmaceutiques. « C’était peut-être moins évident autrefois, mais aujourd’hui l’interdisciplinarité est une demande très forte de la part tant des étudiants que du monde du travail », explique Marianna Scarfone.

Une mise en situation des étudiants est également prévue grâce à deux stages. Le premier, en M1, est obligatoire : il dure deux semaines et se déroule au sein d’un laboratoire ou d’une institution de médiation. Le second, en M2, facultatif, dure quatre mois et permet de s’intégrer dans un secteur d’activité professionnel.

Quel public ?

Le master s’adresse autant à des étudiants titulaires d’une licence de sciences de la nature ou de physique qu’à des étudiants licenciés en sciences humaines et sociales. Il est également ouvert à des chercheurs ou à des enseignants en collège ou en lycée souhaitant en savoir plus sur l’histoire ou la philosophie des sciences. « La motivation est primordiale, insiste Stéphanie Dupouy. Nous recherchons des étudiants présentant un bon parcours universitaire et dotés de bonnes capacités de lecture, d’écriture et de synthèse. » Le mémoire de recherche en deuxième année constitue d’ailleurs un aboutissement du cursus.

Quels débouchés ?

Certains étudiants poursuivent par un doctorat en histoire des sciences, en philosophie des sciences ou en sociologie des sciences. D’autres s’engagent dans un autre master en communication scientifique ou en sciences politiques. D’autres enfin se lancent dans la vie professionnelle, à l’image de quelques anciens diplômés : le responsable muséologique au Musée d’histoire naturelle du Havre, une chargée de mission communication aux Petits débrouillards ou plusieurs collaborateurs du Jardin des sciences.

Jean de Miscault

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