Lucille Weiss, récemment diplômée de l’Université de Strasbourg pour sa thèse réalisée en 2024, a remporté le prix de thèse de la Fondation Jean-Marie Lehn. Une récompense qui vient saluer un parcours académique remarquable pour cette jeune chercheuse qui a développé un nouvel outil pour révéler la présence de bactéries dans des échantillons de patients avec des perspectives enthousiasmantes pour de futurs outils de diagnostic plus rapides que les méthodes existantes.
En parallèle de sa carrière scientifique, Lucille Weiss a toujours pratiqué la gymnastique rythmique, une passion qui lui a permis d’acquérir un mental de chercheuse : « Je suis gymnaste depuis toute petite. Faire de la compétition, c’est s’astreindre à refaire des centaines de fois les mêmes gestes, persévérer, repousser ses limites et travailler un mental résistant à l’échec. Cet entraînement a forgé mon caractère résilient et combattif, des qualités très utiles pour un doctorat ! ».
Aujourd’hui en postdoctorat, Lucile Weiss n’exclut pas de poursuivre sa carrière dans l’industrie malgré une thèse réussie : « Mes deux parents sont chercheurs, donc je connais les difficultés de la recherche publique. Pour l’instant je poursuis mes recherches à Strasbourg, mais je pense me tourner plus tard vers le privé. Dans tous les cas, la thèse a été une expérience riche, je retiendrais surtout la qualité des relations humaines avec mes collègues, la disponibilité des chercheurs et des chercheuses qui m’ont formé à des techniques nouvelles, la qualité des interactions avec mes pairs lors de congrès scientifiques. Cette thèse multidisciplinaire m’a appris la force du collectif et la nécessité de communiquer avec les autres scientifiques pour s’ouvrir l’esprit ».
Cette thèse multidisciplinaire m’a appris la force du collectif et la nécessité de communiquer avec les autres scientifiques pour s’ouvrir l’esprit.