Alors qu'elle est hôtesse de l'air, Siham El Yandouzi Jabrane a souhaité reprendre ses études « pour le plaisir d'apprendre ». Il y a 3 ans, à la suite du confinement, elle entame une licence Arabe au sein de l'Université de Strasbourg. Elle y retrouve ses passions d'enfance, comme la lecture et l'écriture, et d'autres disciplines qui piquent sa curiosité : l'histoire et la civilisation arabe. Aujourd'hui, elle parvient à associer sa vie dans les airs, en tant qu'hôtesse de l'air dans une compagnie à Bâle, et sur terre en tant qu'étudiante.
« Une véritable expérience »
L'écriture est une passion qui suit Siham depuis son plus jeune âge, tout comme son amour pour la littérature et la langue arabe. Encouragée par Aya Sakkal, enseignante en littérature arabe, Siham franchit le pas et tente sa chance au prix Louise-Weiss avec un poème en langue arabe. Annoncée comme la lauréate du prix des étudiants en langue arabe, elle n'en revient pas. Selon Siham, ce concours a représenté, et représentera encore, une véritable opportunité, pour les étudiantes et les étudiants, de pouvoir s'exprimer et de se sentir inclus à l'avenir.
C'est une fierté de retrouver ma langue maternelle dans un tel concours. Cela permet aussi de mettre en avant le monde arabe qui est vaste, ainsi que l'arabe littéraire, qui est parlé dans plus de 21 pays. Il y avait une véritable expérience à tenter dans mon cas, tout comme dans celui des autres participants du prix en langue arabe qui viennent d'Irak, de la Tunisie, etc. Bien que nous n'ayons pas le même dialecte, l'arabe littéraire nous réunit ici.
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Prix et distinctions
Siham El Yandouzi Jabrane
