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La littérature russe au prisme des comparaisons

Victoire Feuillebois | Maîtresse de conférences en littérature russe

Mis à jour le 26 Sep. 2025 |

Publié le 28 mai. 2025

Victoire Feuillebois © Schroder/Unistra
Victoire Feuillebois © Schroder/Unistra

Maîtresse de conférences en littérature russe à la Faculté des langues depuis 2018 et membre du Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (GEO, Unistra), Victoire Feuillebois est spécialiste de la littérature russe du 19e siècle.

Ses travaux portent notamment sur la réception des textes canoniques du 19e siècle dans la critique des 20e et 21e siècles. Elle a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Lectures critiques du romantisme au XXe siècle en 2018 (avec José-Luis Diaz) et Portraits de l'écrivain romantique en conteur nocturne en 2021, tout en traduisant des textes russes comme Les Contes bigarrés et autres nouvelles de Vladimir Odoïevski.

Directrice-adjointe de la Maison interuniverstaire des sciences de l'Homme – Alsace (Misha), Victoire Feuillebois se consacre à la transmission de ses connaissances et à l'approfondissement des études comparatives en littérature russe. En 2025, elle portera le projet ANR Jeune chercheur-jeune chercheuse ArtAtWar, qui vise à produire un regard transnational sur la littérature russe au prisme de la guerre en Ukraine.

« Comparer les comparaisons pour repenser la formation du canon littéraire russe »

Récompensée par le prix de recherche de la Fondation des Treilles en 2011 et le prix Guy-Ourisson – Cercle Gutenberg en 2020, Victoire Feuillebois a également reçu un prix Espoirs de l'Université de Strasbourg en 2023. Elle est membre junior de l'Institut universitaire de France (IUF) pour la période 2024-2029.

Son projet actuel se concentre sur les comparaisons entre Tolstoï et Dostoïevski dans la critique russe et occidentale. « Elles ont des développements historiques et géographiques variés. Mon projet propose de comparer les comparaisons pour repenser la formation du canon littéraire russe. » La chercheuse met également en lumière l'engagement de l'écrivain à ouvrir des écoles et à éduquer les enfants de paysans : « La pédagogie de Tolstoï, basée sur la liberté, vise à cultiver cette liberté chez les enfants, sans leur imposer un carcan idéologique ».

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