Avril et mai : deux mois printaniers qui coïncident également avec la période de dépôt des candidatures aux formations universitaires. Cette année, la procédure évolue pour les masters : la sélection n’intervient plus à l’entrée en deuxième année (M2), mais à l’entrée en master 1 (M1). À titre dérogatoire ou transitoire, une sélection peut encore avoir lieu en M2 dans certaines formations (par exemple les masters en droit).
Ambition première du dispositif : faire en sorte que certains ne se retrouvent plus avec un master 1 (équivalent de l’ancienne maîtrise) sans pouvoir poursuivre à l’échelon supérieur. En cela, le système français applique pleinement le système européen LMD (licence, master, doctorat).
Cette modification de la procédure d’entrée en master n’entraîne ni hausse des frais d’inscription, ni diminution des capacités d’accueil des diplômes de deuxième cycle. La plupart des formations sélectionnent sur dossier, parfois avec un entretien complémentaire.
La loi du 23 décembre 2016 introduit une autre nouveauté, de taille : un « droit à la poursuite d’études ». Le rectorat s’engage à faire trois propositions alternatives (pas forcément dans la même académie) aux étudiants qui n’auraient reçu aucune réponse favorable à leurs candidatures. Un conseil pour mettre toutes les chances de votre côté lors de votre recherche de master : déposez plusieurs dossiers !
Attention au calendrier, qui diffère d’une filière à l’autre. Reportez-vous aux sites de l’université et des
composantes pour retrouver modalités et calendrier de candidature, contenu détaillé des formations, effectifs, prérequis, etc. Le site
trouvermonmaster.gouv.fr offre un panorama complet de l’offre de formations au niveau national.
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