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Le mythe d'Icare revisité

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02/07/2021

Une chute, un labyrinthe, un père… Le mythe d’Icare ne se résume pas uniquement à la mort de ce dernier après avoir tenté de s’échapper du labyrinthe. Pour Octave Chicoteau, l’auteur du texte Icare, mis en espace par Julien Francfort, il était nécessaire de revenir sur ce personnage, de lui donner une histoire, pour en comprendre la chute. Leur travail est à retrouver au festival Démostratif vendredi 2 juillet, à 17 h 30, sur le village du festival.

Pourquoi avoir choisi de parler du mythe de Icare ?

Octave Chicoteau (auteur du texte) : A l’origine, le mot « mythe » vient de mensonge. Il n’existe pas de version officielle d’un mythe. Dans le cas de Icare, son histoire se résume à un mot : sa mort. Il a volé trop près du soleil et s’est brûlé les ailes.

Sauf que pour moi, il y a un sentiment d’arnaque. Comment Icare peut-il mourir aussi bêtement ? J’ai voulu écrire son histoire, la « racheter ». Le but de la pièce est de justifier son envol, cette volonté de s’échapper à n’importe quel prix.

C’est d’autant plus important maintenant, que l’idée était de faire de ce personnage le symbole d’une jeunesse qui ne veut plus suivre la voie tracée par les générations précédentes. Je pense que ça résonne particulièrement en ce moment avec ce qui se passe pour la jeunesse aujourd’hui, et cette volonté d’échapper à quelque chose après avoir été confinée dans un labyrinthe pendant si longtemps.

Pouvez-vous nous parler de la genèse du projet ?

Dylan Roncin (comédien) :  Nous faisons tous les sept partie d’un collectif non officiel et nous sommes étudiants au conservatoire d'Angers. Ce travail est aussi une manière de nous émanciper de nos études, et de monter nos propres projets.

Julien Francfort (metteur en scène) : Ce projet est né d’une rencontre avec l’auteur du texte, Octave Chicoteau, en décembre dernier. J’ai eu un véritable coup de foudre avec le texte qu’il avait écrit et s’en est suivie une envie d’essayer de monter quelque chose à partir de ce dernier très rapidement. Finalement, le contexte sanitaire et les mouvements d’occupation qui ont eu lieu dans notre conservatoire notamment, ont fait que nous n’avons commencé les répétitions que fin mai. Le résultat que nous présentons en ce moment dans le cadre du festival est encore « en construction ».

Justement, pouvez-vous nous parler un peu du format que prend votre représentation ?

Arthur Tousseau (comédien) : Alors, c’est une maquette, pas encore un spectacle. Mais cette façon de faire nous permet aussi d’inclure le public dans notre travail de réflexion. Il est partie prenante de notre travail, puisque nous sommes ouverts à toutes les discussions, les remarques, ou les questionnements, pour retravailler sur notre projet. Rien n’est encore vraiment fixé et tout peut encore évoluer !

Propos recueillis par Zoé Fournier

  • Icare, vendredi 2 juillet à 17h30, village du festival, durée 30 minutes
  • Plus d'informations sur le site de Démostratif

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