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Coopérations renforcées avec le Japon, le Brésil et le Canada

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23/11/2018

Le mois de novembre a été marqué par le renforcement de la coopération avec trois pays, le Japon, le Brésil et le Canada, matérialisé par la venue de délégations de ces pays.

Des étudiants japonais en visite dans les laboratoires de chimie

Du 12 au 18 novembre 2018, l’Université de Strasbourg a accueilli une délégation japonaise de l’Université d’Hokkaido. Cet établissement, l’une des sept universités impériales japonaises, a obtenu des financements nationaux pour développer ses relations internationales. Une opportunité que l’Université d’Hokkaido a mis à profit en permettant à deux professeurs et sept étudiants de venir découvrir les laboratoires de chimie strasbourgeois, de se familiariser avec leurs sujets d’études et de recherche et d’y nouer des contacts.

Le programme de cette semaine est riche : conférences, symposium avec d’autres chercheurs japonais et strasbourgeois, réception à la Maison universitaire France-Japon et pas moins de sept visites dans différents laboratoires de chimie (Campus de l’Esplanade, Institut Charles-Sadron, Institut de physique et de chimie des matériaux de Strasbourg, École européenne de chimie, polymères et matériaux…). Durant toute la semaine, les étudiants strasbourgeois de master CMVS et de l’École universitaire de eecherche (EUR) de la xhimie des systèmes complexes suivent également des cours dispensés par les deux professeurs invités et participent à des activités d’enseignement et de recherche communes avec les étudiants japonais.

L’occasion d’enrichir les points de vue sur les sujets de travail, de nouer des contacts et peut-être de poser les bases de futures collaborations franco-japonaises ? « Le gros point fort de cette délégation, c’est qu’elle est ouverte à tous les laboratoires de chimie, explique Mir Wais Hosseini, qui a coordonné cette semaine à l’Unistra. Le Japon, partenaire historique de l’Unistra, est un grand pays de sciences et de chimie. J’espère que cet évènement permettra d’établir des relations de formation et de recherche encore plus poussées entre les chimistes de nos universités. » Engagé dans la coopération franco-japonaise depuis plus de 25 ans, Mir Wais Hosseini souhaite notamment encourager le développement d’échanges d’étudiants, de doctorants, et de stages entre les deux établissements.

Cet événement a été soutenu par l’Université de Hokkaido et par le LabEx Chimie des systèmes complexes, la Fondation icFRC ainsi que l’EUR.

Un accord pour renforcer la coopération franco-brésilienne à l’Unistra

Le 16 novembre, la vice-présidente Relations internationales de l’Université de Strasbourg accueillait Concepta Margaret McManus Pimentel, de l'Agence fédérale brésilienne pour le soutien et l'évaluation de l'enseignement supérieur (Capes). Au cœur des discussions : la mise en place d’un partenariat de formation doctorale entre les universités du Brésil et l’Unistra.

Destiné à favoriser la coopération académique et la mobilité des chercheurs entre les établissements des deux pays, cet accord permettra de former des jeunes chercheurs brésiliens. Dans un premier temps, il sera ouvert dans des domaines variés comme la physiologie moléculaire et cellulaire, la pharmacologie, la microbiologie, la pathologie expérimentale, la biologie computationnelle et la bioinformatique. A terme, il sera ouvert aux dix écoles doctorales de l’Université de Strasbourg. Cinq à dix étudiants, sélectionnés chaque année pour leur excellence académique, bénéficieront ainsi d’une bourse de thèse, d’une aide à la mobilité à Strasbourg et de la prise en charge de leurs frais d’assurance de santé par le gouvernement brésilien. 

Des relations de recherche sont déjà bien établies avec le Brésil, comme en attestent Isac Almeida de Medeiros de Joao Pesoa, professeur au Brésil, et Valérie Schini-Kerth, professeur à la Faculté de pharmacie de l’Unistra, qui collaborent ensemble depuis plus de dix ans, à travers l'accueil d’étudiants brésiliens en thèse. De nombreux chercheurs strasbourgeois sont également impliqués dans des réseaux de recherche au Brésil.

« Si nous sollicitons l’Université de Strasbourg aujourd’hui, c’est parce que ces liens de haute qualité existent, explique Concepta Margaret McManus Pimentel de la Capes. Notre idée, à notre niveau, c’est de pré-sélectionner des universités d’excellence, innovantes, reconnues au niveau mondial pour leur qualité académique et de recherche. Puis, via ce partenariat, de diriger nos meilleurs étudiants brésiliens vers ces établissements. »

En toile de fond de cette action d’internationalisation des cursus : former de futurs professionnels et des chercheurs plus qualifiés, plus ouverts d’esprit, plus flexibles. « Et améliorer l’impact des travaux de recherche, côté brésilien mais aussi côté français par le biais de ces interactions. On a calculé que le simple fait d’internationaliser son cursus multiplie par six l’impact des travaux d’un jeune chercheur ! ». Pas de doute que cet argument, s’il en fallait encore, achèvera de convaincre les futurs candidats brésiliens.

Renforcer le lien formation-recherche avec l’université canadienne de Sherbrooke

La rencontre entre Armand Soldera (vice-doyen de la Faculté des Sciences aux partenariats de l’Université de Sherbrooke) et Irini Tsamadou Jacoberger, Philippe Turek, Joern Pütz et Rachel Blessig (de l’Université de Strasbourg) a amorcé une dynamique pour renforcer la coopération entre les deux établissements.

Ainsi, une importante délégation de seize enseignants-chercheurs et chercheurs a participé, du 14 au 16 novembre, à Strasbourg, à des workshops dans les laboratoires strasbourgeois.

Cette action s’inscrit dans la politique Relations Internationales pilotée par la vice-présidence Relations internationales. Sa priorité de renforcer la coordination formation/recherche dans la politique de coopération internationale et d’excellence de la recherche et de la formation est portée par Philippe Turek, vice-président délégué aux Relations internationales.

La mission s’est conclue vendredi 16 novembre par une rencontre avec le réseau des correspondants Relations internationales dans les composantes. Venus de Sherbrooke, Jean Goulet (vice-recteur aux Relations internationales, Pascale Lafrance (directrice générale de l’Agence des relations internationales) et Vincent Aimez (vice-recteur à la Valorisation et aux partenariats), ont présenté leur université et sa stratégie de développement.

« Notre stratégie, c’est de faire moins de partenariats, de bonne qualité, avec des projets concrets, a expliqué ce dernier. L’idée de cette délégation, c’est de venir avec des collègues spécialisés pour encourager les collaborations. »

Le bilan de cette délégation est prometteur. La complémentarité entre les deux institutions, dans le domaine de la formation et de la recherche, est évidente. Cela augure des perspectives riches et fructueuses.

Bon à savoir

Sherbrooke : un partenaire innovant

L'Université de Sherbrooke se distingue par ses méthodes innovantes dans chacun des thèmes qui y sont enseignés comme le vivre ensemble, l’ère numérique, les matériaux et procédés innovants, les changements climatiques et environnementaux, la santé et le vieillissement de la population. De plus, les systèmes d'apprentissage pratiques, les thèmes de recherche porteurs, la forte dimension d'entrepreneuriat et les campus verts font de l’Université de Sherbrooke la plus appréciées au Canada par ses étudiants selon le classement Maclean’s 2018.

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