Claire Dorner, Imene Sadouki et Cécile Shaker étaient déjà de très bonnes élèves au lycée et cela se confirme pour leurs études supérieures. Si la bourse qu’elles perçoivent dans le cadre du dispositif mis en place par l’Université de Strasbourg n’est bien sûr pas le seul facteur de leur réussite, chacune d’entre elles estime que cette aide y contribue fortement.
Claire, qui va, cette année, poursuivre en master Mathématiques et applications parcours Actuariat, a profité de la bourse Llerena, financée par l’entreprise ECF Llerena, pendant ses trois années de licence à la Fseg. «
La bourse m’a permis de louer un appartement à Strasbourg, je n’avais donc pas à faire des trajets quotidiens chez mes parents qui habitent dans le nord de l’Alsace. Sans cette aide, j’aurais dû trouver un travail et j’aurais donc eu moins de temps pour étudier. » Au final, les résultats sont là : Claire est toujours restée dans les dix premiers – voire dans le top 5 certaines années - de sa promotion.
Une solidarité naturelle
Cécile, jeune étudiante franco-égyptienne, fait le même constat. «
C’est grâce à cette bourse que j’arrive à vivre et à étudier correctement ; cela m’a permis de prendre un studio sur Strasbourg sinon j’aurais dû moi aussi rentrer chaque jour chez ma grand-mère qui vit à Haguenau. » Malgré quelques difficultés ressenties en début de première année de licence (L1) Eco-Gestion, Cécile a fini dans les 20 premiers sur plus de 300 étudiants. «
Issue d’un bac ES, je n’avais pas les acquis demandés en mathématiques, il a fallu rattraper le retard. » Pour cela, Cécile a pu compter sur l’aide de Claire, alors en licence Maths-éco, qu’elle a connue lors des rencontres organisées par les mécènes. «
Nous nous sommes vues plusieurs fois, elle m’a notamment aidée à comprendre les probabilités statistiques », explique Cécile.
Imene a aussi profité de l’aide de Claire en première année de licence. En L2 Eco-Gestion, la jeune femme confie avoir eu quelques difficultés car «
le niveau demandé était élevé » mais elle a tout de même raflé les deux premières places ! Pour elle, la bourse offre un cadre de vie et d’études plus serein. «
Je ne dépends plus de mes parents – qui ont deux autres enfants à charge – pour toutes les dépenses liées aux études. C’est rassurant de ne pas avoir de souci financier, on a l’esprit plus libre pour étudier. »
Un suivi particulier
Outre l’aspect financier de la bourse, les jeunes filles bénéficient d’un accompagnement spécifique. Les donateurs les rencontrent trois à quatre fois par an. «
C’est important de voir les personnes qui nous permettent de faire nos études dans de bonnes conditions ; ils m’ont beaucoup aidé lors de mon arrivée à Strasbourg », confie Cécile. Et Imene d’ajouter : «
Ces rencontres donnent un aspect humain à la bourse ! » La Faculté des sciences économiques et de gestion aussi leur propose un suivi particulier. Amélie Barbier-Gauchard, vice-doyen de la composante, les rencontre après les examens et porte une attention toute particulière à leur projet professionnel. «
C’est intéressant car on voit ainsi les étudiants gagner en maturité, évoluer et prendre conscience qu’ils sont acteurs de leur vie. »
Si Claire ne bénéficiera plus de la bourse A&A Llerena cette année, elle continuera à assister aux rencontres avec les donateurs. Et le trio de boursières sera rejoint cette année par un garçon, le quatrième bénéficiaire de la bourse !
Floriane Andrey
http://fondation.unistra.fr/bourses-fondation/
Rendez-vous en mars 2015 pour l'appel à candidatures de l'année 2015-2016.
