Des nouveaux espaces nommés « spots numériques » (nom déposé) sont accessibles aux usagers de l’université depuis le 23 janvier au Patio, à l’Institut Le Bel, à l’Escarpe et à la bibliothèque U2-U3. Ce concept est né d’un constat partagé entre la Mission Campus et la Direction des usages du numérique (DUN). « Dans les laps de temps entre deux activités (cours ou réunions), de nouvelles activités liées à l’usage de matériel numérique nomade sont apparues aussi bien dans la population étudiante que chez les enseignants-chercheurs et les autres personnels. Mais à l’université, il n’y avait jusqu’à présent pas de solutions pour répondre à ce besoin naissant », explique Rodrigue Galani, responsable du Centre de culture numérique. En mars 2012, un premier espace expérimental avait été aménagé dans le hall du bâtiment Atrium pour tester le concept. En très peu de temps, cet endroit est devenu un véritable lieu de rencontre et d’échange. Yves Larmet, vice-président Patrimoine immobilier, a donc décidé d’étendre ce principe à d’autres lieux autour du futur parc central du campus Esplanade.
Du mobilier hétérogène pour des activités diverses
L’aménagement de ces espaces a nécessité quelques travaux préalables, notamment dans le hall de l’Institut Le Bel. « Durant l’été, les comptoirs d’accueil ont été démolis ; les faux-plafonds et les sols ont été rénovés et quelques travaux de peinture et d’éclairage ont été réalisés », explique Daniel D’auria, responsable du département Maintenance et restructuration du bâti à la Direction du patrimoine immobilier (DPI). Ailleurs, il a fallu installer des prises électriques en nombre suffisant et remplacer quelques bornes wifi pour assurer un réseau sans fil de qualité.
Ces différents lieux sont constitués d’un ensemble d’assises (bancs, canapés, poufs) et de plans de travail de différentes tailles et hauteurs. « Notre modèle n’est pas l’espace silencieux de la bibliothèque, mais davantage un espace partagé pour discuter et se détendre, où l’on se donne rendez-vous, où les conversations téléphoniques et les casse-croute avalés sur un coin de table sont autorisés. Un lieu qui sert aussi pour réviser un cours ou préparer un exposé en petit groupe, en somme un espace accessible favorisant les échanges », précise Edouard Manini, directeur du projet campus.
Quelque 270 000 euros ont été nécessaires pour réaliser ce projet mené en commun par la Mission campus, la DPI, la Direction informatique (DI), la DUN, le Service commun de la documentation (SCD), la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali) et le Service prévention, sécurité et environnement (SPSE). Dorénavant, les usagers de l’université peuvent réinvestir ces espaces.
Floriane Andrey