Soprema fait un don de 2,3 millions d’euros à l’Université de Strasbourg

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Date de publication : 13/09/13

ThèmesUniversité 

« Soutenir financièrement l’université, c’est investir sur l’avenir de l’économie » : Pierre-Etienne Bindschedler, président de Soprema.
Pierre-Etienne Bindschedler, président de Soprema,  explique qu’à travers ce don à l’université, son entreprise investit sur son propre avenir et sur celui du monde du travail. Leader mondial de l'étanchéité, Soprema est un groupe familial indépendant alsacien, présidé par Pierre-Étienne Bindschedler. L'entreprise centenaire, qui compte aujourd'hui 4 500 salariés, a des habitudes  de collaboration anciennes  avec l’Université de Strasbourg. Elle vient de lui faire un don capitalisé de 2,3 millions d’euros, via la Fondation de l’Unistra.

Qu’est-ce qui vous a décidé à faire ce don ? Quels objectifs poursuivez-vous ?

P-E. Bindschedler : D’abord, soutenir financièrement l’université, c’est investir sur l’avenir de l’économie : futurs salariés, futurs produits... Ce don est donc une manière d’encourager la recherche à l’Université de Strasbourg, et à travers elle, les étudiants, les doctorants, les chercheurs. Cette émulation scientifique, cette « recherche partagée » est  un véritable enjeu pour Soprema puisque notre laboratoire de recherche et développement est à Strasbourg. Par ailleurs, l’université est également un vivier de compétences pour nous. Nous avons donc tout intérêt à ce qu’elle ait les moyens d’attirer les meilleurs étudiants !

Vous avez choisi de faire un don capitalisé, dont les intérêts annuels seront utilisés par l’université selon un fléchage que vous indiquerez chaque année. Pourquoi ce montage ?

P-E. Bindschedler : Nous avons bloqué ce capital pour l’université de manière permanente, même s’il est prévu de réévaluer sa pertinence dans 20 ans. Mais nous ne sommes pas en mesure de dire, aujourd’hui, quels seront nos besoins dans 10 ou 15 ans. C’est pourquoi nous souhaitons décider chaque année, conjointement avec l’université, de ce qui sera fait des plus ou moins 80 000 euros de dividendes qu’on peut espérer de ce placement. Nous ne souhaitions pas figer le fléchage du don dans le temps.

Vos liens sont anciens et nombreux avec l’université. Qu’en attendez-vous ?

P-E. Bindschedler : Nous avons effectivement de nombreux contrats en cours avec l’Université de Strasbourg. Nous recrutons également régulièrement des diplômés qui sont issus de ses rangs. Plus généralement, une université forte et reconnue à l’international rayonne sur tout l’écosystème régional. Ainsi, la réputation en chimie de l’Université de Strasbourg est naturellement prise en compte dans notre propre image. Soutenir l’université est donc un investissement qui sert aussi nos intérêts. Propos recueillis par Caroline Laplane

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