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Date de publication : 26/11/18
ThèmesUniversité Vie des campus
Ce dimanche 25 novembre l’Université de Strasbourg et l’Université de Clermont Ferrand ont célébré la commémoration des rafles de 1943 dans l'aula du Palais universitaire.
A l’occasion du 75ème anniversaire des rafles, un bel et émouvant hommage a été fait aux 131 étudiants, administratifs et enseignants victimes des rafles du 25 novembre 1943 à l’université de Strasbourg, repliée et accueillie à l’université de Clermont-Ferrand. Une histoire en commun à jamais scellée entre ces deux universités françaises.
Fred Vlès, astronome, géologue, naturaliste, physiologiste et physicien a été mis à l’honneur cette année. Ce dernier fit aussi des études médicales et était avant tout biologiste. Cette formation riche et variée traduit une curiosité scientifique peu commune. Fred Vlès échappa à la rafle de l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand. Pour éviter des représailles infligées à d’autres, il se présenta volontairement à la Kommandantur locale. Il mourut le 2 juillet 1944 dans le convoi le menant au camp de concentration de Dachau. La nécessité de la transmission Discours, témoignages, lectures, chants, dépôt de gerbes, recueillement ont ponctué la cérémonie. Etaient présents des résistants, des étudiants, des enseignants, des personnels, des représentants des collectivités et de l’Etat. A chaque moment des mots forts, parfois frissonnants, pour souligner la nécessité de la transmission, la conscience que rien n’est jamais acquis, le besoin d’ouverture, d’accueil, de solidarité dans une Europe qui s’interroge. La cérémonie s’est achevée par le chant des partisans interprétée par l’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg (Evus). A consulter également le dossier : Une communauté universitaire résistante
Fred Vlès, astronome, géologue, naturaliste, physiologiste et physicien a été mis à l’honneur cette année. Ce dernier fit aussi des études médicales et était avant tout biologiste. Cette formation riche et variée traduit une curiosité scientifique peu commune. Fred Vlès échappa à la rafle de l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand. Pour éviter des représailles infligées à d’autres, il se présenta volontairement à la Kommandantur locale. Il mourut le 2 juillet 1944 dans le convoi le menant au camp de concentration de Dachau. La nécessité de la transmission Discours, témoignages, lectures, chants, dépôt de gerbes, recueillement ont ponctué la cérémonie. Etaient présents des résistants, des étudiants, des enseignants, des personnels, des représentants des collectivités et de l’Etat. A chaque moment des mots forts, parfois frissonnants, pour souligner la nécessité de la transmission, la conscience que rien n’est jamais acquis, le besoin d’ouverture, d’accueil, de solidarité dans une Europe qui s’interroge. La cérémonie s’est achevée par le chant des partisans interprétée par l’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg (Evus). A consulter également le dossier : Une communauté universitaire résistante
