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UE5 – Renforcement (1 choix)
- Cours (CM) -
- Cours intégrés (CI) 24h
- Travaux dirigés (TD) -
- Travaux pratiques (TP) -
- Travail étudiant (TE) -
Langue de l'enseignement : Français
Description du contenu de l'enseignement
LT23CM51 (L2_Option UE5)
“ Li celers en toz poins vaut” : secrets, serments et transgressions dans deux œuvres médiévales (XII e -XIII e siècles)
La Châtelaine de Vergy, une nouvelle courtoise, et Graelent, un lai inspiré du merveilleux breton, offrent deux variations autour du motif du contrat de secret : alors qu’aucune circonstance extérieure ne semble l’exiger, une dame fait jurer à son amant de faire preuve d’une discrétion absolue au sujet de leur relation, une demande aussi nécessaire qu’impossible à satisfaire. À travers la mise en scène des valeurs de la fine amour, ces deux récits médiévaux s’interrogent sur la nature de l’amour idéal, l’articulation de l’espace intérieur à la vie publique et sur les liens qui unissent désir et pouvoir.
Corpus
La Ch âtelaine de Vergy, éd. bilingue de J. Dufournet et L. Dulac, folio classique, 1994.
Lais f éeriques des XII e et XIII e siècles, éd. et trad. d’A. Micha, GF, 1992.
Une bibliographie critique sera distribuée en cours.
LT23CM51 (L2_Option UE5) Sandrine Berrégard, Comédie et civilité au XVIIe siècle
« La nouveauté de ce genre de Comédie, dont il n’y a point d’exemple en aucune Langue, et le style naïf, qui faisait une peinture de la conversation des honnêtes gens, furent sans doute cause de ce bonheur surprenant, qui fit alors tant de bruit », proclame fièrement Corneille dans l’Examen de Mélite, sa première pièce. Au seuil des années 1630 se développe en effet une nouvelle esthétique, fondée sur la politesse des mœurs, qui s’étend à l’ensemble des genres littéraires et confère à la comédie une urbanité encore inédite. À partir des pièces de Corneille (Mélite, ou les fausses Lettres) et de Rotrou (La Florimonde), qui montrent l’importance de l’imaginaire pastoral en même temps qu’elles donnent à voir l’image d’une certaine société, nous verrons comment l’idéal de l’honnête homme participe au renouvellement en profondeur de la comédie au XVIIe siècle.
Les documents de cours seront disponibles au cours de l'été sur Moodle.
Il est par ailleurs fortement recommandé d'avoir lu les deux pièces avant le début des cours.
Editions conseillées : Corneille, Mélite dans Pierre Corneille, Théâtre I, GF, 2006 ; Rotrou, La Florimonde dans Jean de Rotrou, Théâtre complet, t. 10, 2011 (le texte sera également disponible sur Moodle)
“ Li celers en toz poins vaut” : secrets, serments et transgressions dans deux œuvres médiévales (XII e -XIII e siècles)
La Châtelaine de Vergy, une nouvelle courtoise, et Graelent, un lai inspiré du merveilleux breton, offrent deux variations autour du motif du contrat de secret : alors qu’aucune circonstance extérieure ne semble l’exiger, une dame fait jurer à son amant de faire preuve d’une discrétion absolue au sujet de leur relation, une demande aussi nécessaire qu’impossible à satisfaire. À travers la mise en scène des valeurs de la fine amour, ces deux récits médiévaux s’interrogent sur la nature de l’amour idéal, l’articulation de l’espace intérieur à la vie publique et sur les liens qui unissent désir et pouvoir.
Corpus
La Ch âtelaine de Vergy, éd. bilingue de J. Dufournet et L. Dulac, folio classique, 1994.
Lais f éeriques des XII e et XIII e siècles, éd. et trad. d’A. Micha, GF, 1992.
Une bibliographie critique sera distribuée en cours.
LT23CM51 (L2_Option UE5) Sandrine Berrégard, Comédie et civilité au XVIIe siècle
« La nouveauté de ce genre de Comédie, dont il n’y a point d’exemple en aucune Langue, et le style naïf, qui faisait une peinture de la conversation des honnêtes gens, furent sans doute cause de ce bonheur surprenant, qui fit alors tant de bruit », proclame fièrement Corneille dans l’Examen de Mélite, sa première pièce. Au seuil des années 1630 se développe en effet une nouvelle esthétique, fondée sur la politesse des mœurs, qui s’étend à l’ensemble des genres littéraires et confère à la comédie une urbanité encore inédite. À partir des pièces de Corneille (Mélite, ou les fausses Lettres) et de Rotrou (La Florimonde), qui montrent l’importance de l’imaginaire pastoral en même temps qu’elles donnent à voir l’image d’une certaine société, nous verrons comment l’idéal de l’honnête homme participe au renouvellement en profondeur de la comédie au XVIIe siècle.
Les documents de cours seront disponibles au cours de l'été sur Moodle.
Il est par ailleurs fortement recommandé d'avoir lu les deux pièces avant le début des cours.
Editions conseillées : Corneille, Mélite dans Pierre Corneille, Théâtre I, GF, 2006 ; Rotrou, La Florimonde dans Jean de Rotrou, Théâtre complet, t. 10, 2011 (le texte sera également disponible sur Moodle)
