Le contenu de l’enseignement est, dans un premier temps, une présentation d’une des démarches d’analyse de l’activité humaine, l’ergologie. Il s’agit d’une entrée anthropologique (celle de G. Canguilhem), ce qui veut dire que l’activité est entendue ici au sens large, illustrée aussi bien par des situations de la vie quotidienne que par des situations de la vie au travail, scolaire, éducative, ou autre. Dans un second temps, le contenu portera sur un outil d’ingénierie issu des hypothèses de l’ergologie, un outil qui est mobilisable dans la conduite du changement dans les organisations (institution, entreprise, ou autre structure).
 

Cet enseignement vise à permettre à l’étudiant :
D’envisager le point de vue de l’activité (le faire exister en complément d’autres points de vue possibles, comme celui de l’organisateur, de l’encadrant, du gestionnaire, du juriste, etc.) ;
De maîtriser les hypothèses d’un outil d’analyse conçu pour accompagner le changement dans l’organisation en permettant à ce point de vue de l’activité de prendre forme.
 

Canguilhem, G. (1966). Le normal et le pathologique (2e partie). Paris : PUF
Schwartz, Y. (2000). Le paradigme ergologique ou Un métier de philosophe. Toulouse : Octarès.
Durrive, L. (2015). L’expérience des normes, Toulouse : Octarès.
 

Licence sciences de l’éducation et/ou UE de niveau licence portant sur les processus d’apprentissage