La période de césure peut prendre des formes très variées. Elle peut ainsi se dérouler :
- en France ou à l’étranger ;
- dans le cadre d’un engagement bénévole, d’un service civique ou d’un volontariat associatif ;
- dans le cadre d’un contrat de travail ;
- dans le cadre d’un stage sous réserves que la règlementation en vigueur en matière de stages le permette ;
- pour suivre une formation dans un domaine différent de celui du cursus suspendu ;
- pour préparer un projet de création d’activité. Dans ce cas, la césure s’inscrit dans le dispositif de « l’étudiant-entrepreneur » ;
- pour permettre aux sportifs ou aux artistes de haut niveau de se préparer et participer à un évènement particulier.
La césure est effectuée sur la base d’un strict volontariat de l’étudiant qui s’y engage et ne peut en aucune façon être rendue nécessaire pour l’obtention du diplôme préparé avant et/ou après cette suspension.
La césure s’inscrit dans un projet personnel de l’étudiant. Une réflexion préalable sur les objectifs et la forme qu’elle doit prendre est donc indispensable.
Durant la césure, l’étudiant, reste inscrit à l’université, continue de bénéficier de la Sécurité sociale étudiante et de ses droits à la bourse, le cas échéant, ainsi que du bénéfice de son admission dans le cas d’une formation sélective ou de sa progression en année supérieure.
L’étudiant qui le désire peut bénéficier d’un dispositif d’accompagnement pédagogique, obligatoire en cas de stage.
Sous certaines conditions, l’expérience de césure peut donner lieu à une reconnaissance par l’université de crédits ECTS, n’entrant toutefois pas en compte dans la validation du diplôme.