Date de publication : 27/06/16
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Tina Jühling prépare une thèse en biologie moléculaire et chimie biologique en cotutelle à Leipzig et Strasbourg. L’échange scientifique entre deux instituts situés dans deux pays différents prend le dessus sur les inconvénients liés à la perte de temps en déplacements.
Tina Jühling a fait très tôt le choix d'une carrière franco-allemande en participant à différents échanges et en effectuant une année au-pair en Suisse francophone. S'inscrire dans le parcours franco-allemand de la licence sciences de la vie à Sarrebruck et Strasbourg lui permet de combiner ses deux points forts: le français et la biologie. Elle effectue son stage de fin de licence à Strasbourg dans le groupe de travail de Catherine Florentz, où elle rencontre son mari, doctorant à l’époque. Elle reste fidèle à la ligne franco-allemande et à l’Unistra en effectuant, après son master à Marburg, sa thèse en cotutelle entre Strasbourg et Leipzig.
Le thème de recherche de Tina Jühling consiste à caractériser deux protéines qui interagissent avec la même molécule mitochondriale. Son groupe de travail à Leipzig est spécialisé dans une protéine, celui de Strasbourg dans l’autre. D’où la logique de ses séjours de recherche : la doctorante et ses directeurs de thèse, Mario Mörl et Catherine Florentz, ont prévu dans le contrat binational de thèse qu’elle effectue ses travaux de recherche d’octobre 2013 à mai 2015 à Leipzig puis à Strasbourg pendant un an et demi . Inscrite aux deux universités, elle est doctorante des deux établissements. « Quand j’ai commencé ici il y a un an, j’ai mis du temps à m'adapter », raconte Tina Jühling, qui profite d’un soutien financier à la mobilité de la part de l’Université franco-allemande (UFA). En arrivant dans son nouveau laboratoire à Strasbourg, elle a dû se familiariser avec la littérature scientifique et les nouvelles méthodes de travail.