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Le transfrontalier au jour le jour

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09/06/2017

Pendant dix mois, Anna David, volontaire allemande de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj), s’est confrontée à la réalité quotidienne de la coopération transfrontalière des universités. Entre enthousiasme et indifférences étudiantes, parcours d’une jeune européenne par-dessus les frontières.

Le 23 juin prochain, la Hambourgeoise Anna David, quittera l’Université de Strasbourg avec le sentiment du devoir accompli. Pendant dix mois, la jeune étudiante allemande a travaillé pour Eucor – Le Campus européen ainsi qu’à Espace avenir, dans le cadre du programme Volontariat franco-allemand dans l’Enseignement supérieur de l’Ofaj.
À l’heure du bilan, Anna revient sur les moments forts de son expérience. En fait, elle avait une mission principale : faire la promotion de la mobilité transfrontalière vers l’Allemagne auprès des étudiants, tant pour compléter une formation que pour réaliser un stage. « Souvent, j’intervenais dans les cours magistraux pour présenter aux étudiants les opportunités de formation dans les universités allemandes ou suisses de l’espace rhénan ou pour leur expliquer les différentes aides financières auxquelles ils pouvaient prétendre. Les rencontres se passaient bien : comme je suis aussi une étudiante, ils me posaient facilement des questions. À Espace avenir, je soutenais avec ma tutrice, Agnès Bousset, chargée de mission insertion professionnelle franco-allemande, des permanences pour aider les étudiants à trouver un stage ou un premier emploi en Allemagne. Je les aidais à trouver des contacts ou je corrigeais leur CV. »

Enthousiasme

Par ailleurs, Anna s’est beaucoup investie auprès du conseil étudiant d’Eucor – Le Campus européen, pour le redynamiser. « Avec Calin Sas, son président, nous avons fait le tour des différents campus afin de trouver des délégués pour siéger au conseil. Résultat : deux délégués de Strasbourg, deux de Karlsruhe, deux de Freiburg et deux de Bâle siègent dorénavant au conseil étudiant, dont la première assemblée générale a eu lieu le 12 mai dernier, à Strasbourg. » Et c’est avec eux et avec sa comparse angevine, Lauriane Wolf, volontaire de l’Ofaj à Karlsruhe, qu’elle a lancé le Eucor Festival. Organisé le 10 juin, celui-ci clôturera en musique la 20e édition du tour cycliste Eucor : sept groupes de rock, d’indie rock, de jazz, de folk ou de punk se produiront sur la Roter Platz du campus de Karlsruhe. « Il a fallu mobiliser les groupes dans chacune des cinq universités d’Eucor, trouver les financements, organiser les transports en bus, faire venir des foodtrucks, assurer la communication… C’est là que j’ai pris conscience de toute la difficulté du travail transfrontalier, du fait des habitudes de travail, des lois et des règlements qui changent d’un pays à l’autre. Ce n’est vraiment pas évident de penser à tous les détails dans un contexte trinational. Et pourtant, de cette complexité naît un projet aussi concret et enthousiasmant que l’Eucor Festival. »

Travail de longue haleine

À la rentrée prochaine, Anna rejoindra une autre université française : celle de Rennes, où elle a déjà passé une année Erasmus et où elle suivra un master de sociologie. Elle gardera de ses dix mois d’expérience transfrontalière quelques convictions : « C’est impressionnant de voir comment les projets avancent et se réalisent. Eucor-Le Campus européen, c’est un des meilleurs points forts de l’Université de Strasbourg. » Et elle lance un appel, tant aux enseignants qu’aux étudiants : « Profitez-en ! » Même si elle ne cache pas la complexité : « Ce n’est pas si facile de s’adresser aux étudiants sur ce sujet. Ce sera un travail de longue haleine ». Travail qui continue par la distribution d’un flyer sur Eucor – Le Campus européen, réalisé par Anna et son autre tutrice, Aurelle Garnier, coordinatrice d’Eucor – Le Campus européen à l’Unistra, dans les Welcome packs des nouveaux étudiants strasbourgeois, dès le mois de septembre prochain.
Avant son départ vers le grand Ouest, Anna ne manque pas de saluer Strasbourg : « C’est une grande ville qui ne connaît pas le stress des grandes villes. Ici, les gens sont détendus. J’ai particulièrement apprécié sa diversité et les vélos. J’ai aussi beaucoup aimé l’europtimisme strasbourgeois. C’est très cool. » Et avec une toute petite pointe d’accent allemand dans son français impeccable : « C’était chouette ! » Bis bald, Anna !

Jean de Miscault

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