Date de publication : 03/07/15
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La rose est la fleur la plus vendue au monde. Composé de centaines de molécules odorantes, son parfum est utilisé depuis l’Antiquité par les parfumeurs et l’industrie de la cosmétique. Les composés majeurs du parfum des roses sont produits par une voie de synthèse originale qui n’avait jusqu’à présent jamais été décrite chez les plantes.
C’est ce qu’a découvert une équipe de l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, en collaboration avec des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), de l’École normale supérieure de Lyon, des universités de Strasbourg et de Lyon et du CNRS. Publiés dans Science le 3 juillet 2015, ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives notamment pour la sélection des rosiers.
L’odeur typique de rose est attribuée principalement aux molécules de la famille des monoterpènes (en particulier le géraniol). Comment ces monoterpènes sont-ils synthétisés chez les roses et pourquoi certaines roses ne sont-elles pas parfumées ? Ce sont les deux questions auxquelles ont tenté de répondre les équipes de chercheurs.
Les laboratoires impliqués sur le site Université de Strasbourg sont l'unité Santé de la vigne et qualité du vin (Inra, Université de Strasbourg) basée à Colmar et l’Institut de chimie de Strasbourg (CNRS, Université de Strasbourg).